L'apnée du sommeil
Sommaire
- L’apnée du sommeil : qu’est-ce que c’est?
- Symptômes de l’apnée du sommeil
- Personnes et facteurs de risque
- Prévention de l’apnée du sommeil
- Traitements médicaux et approches complémentaires de l’apnée du sommeil
- L’opinion de notre médecin
- Sites d’intérêt et groupes de soutien
- Références
L’apnée
du sommeil se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration,
les « apnées », se produisant durant le sommeil. L’apnée du sommeil
survient en général chez les personnes en surpoids, âgées ou qui ronflent de
façon importante.
Ces pauses
respiratoires durent par définition plus de 10 secondes (et peuvent
atteindre plus de 30 secondes). Elles se produisent plusieurs fois par
nuit, à une fréquence variable. Les médecins considèrent qu’elles sont
problématiques lorsqu’il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas
graves, elles surviennent jusqu’à plus de 30 fois par heure.
Ces apnées
perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au
réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
Si la
majorité des personnes souffrant d’apnée du sommeil ronflent bruyamment, il
ne faut pas confondre ronflement et apnées. Le ronflement n’est pas
considéré comme un problème de santé en soi et ne s’accompagne que rarement
de pauses respiratoires. Les chercheurs estiment que de 30 % à 45 %
des adultes sont des ronfleurs réguliers. Consulter notre fiche Ronflement
pour en savoir plus.
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Causes
Dans la
majorité des cas, les apnées sont dues à un relâchement de la langue et des
muscles de la gorge, qui ne sont pas assez toniques et bloquent le passage de
l’air lors de la respiration. Ainsi, la personne tente de respirer, mais
l’air ne circule pas à cause de l’obstruction des voies respiratoires. C’est
pourquoi les médecins parlent d’apnées obstructives, ou de syndrome d’apnées
obstructives du sommeil (SAOS). Ce relâchement excessif concerne surtout
les personnes âgées, dont les muscles sont moins toniques. Les personnes obèses
sont également plus sujettes à l’apnée du sommeil, car l’excès de graisse au
cou diminue le calibre des voies respiratoires.
Plus
rarement, les apnées sont dues à un mauvais fonctionnement du cerveau, qui
cesse d’envoyer « l’ordre » de respirer aux muscles respiratoires.
Dans ce cas, contrairement aux apnées obstructives, la personne ne fait pas
d’effort respiratoire. On parle alors d’apnée du sommeil centrale. Ce
type d’apnée survient surtout chez les personnes atteintes d’une affection
grave, comme une maladie cardiaque (insuffisance cardiaque) ou une maladie
neurologique (par exemple, méningite, maladie de Parkinson…). Elles peuvent
également apparaître après un accident vasculaire cérébral ou dans les cas d’obésité très
importante. L’usage de somnifères, de narcotiques ou d’alcool est également un
facteur de risque.
De
nombreuses personnes présentent une apnée du sommeil « mixte »,
avec une alternance d’apnées obstructives et centrales.
Prévalence
La fréquence
de l’apnée du sommeil est très élevée : elle est comparable à celle
d’autres maladies chroniques comme l’asthme ou le diabète de type 2. L’apnée du
sommeil peut toucher les adultes et les enfants, mais sa fréquence augmente
fortement avec l’âge.
Elle est
de 2 à 4 fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes,
avant 60 ans. Après cet âge, la fréquence est la même chez les
2 sexes6.
L’estimation
de la prévalence varie en fonction du degré de gravité pris en compte (nombre
d’apnées par heure, mesuré par l’index d’apnée-hypopnée ou AHI).
Certaines études menées en Amérique du Nord évaluent la fréquence de l’apnée
obstructive du sommeil (plus de 5 apnées par heure) à 24 % chez les
hommes et à 9 % chez les femmes. Environ 9 % des hommes et 4 %
des femmes présenteraient une forme modérée à grave de syndrome d’apnées
obstructives du sommeil1,2.
Complications possibles
À court
terme, l’apnée du sommeil entraîne de la fatigue, des maux de tête, de
l’irritabilité... Elle peut aussi incommoder le conjoint, car elle s’accompagne
souvent de ronflements sonores.
À long
terme, si elle n’est pas traitée, l’apnée du sommeil a de nombreuses
conséquences sur la santé :
Maladies
cardiovasculaires. L’apnée du
sommeil augmente de façon importante le risque de maladie cardiovasculaire, par
des mécanismes qui ne sont pas entièrement décodés. On sait toutefois que
chaque pause respiratoire entraîne un déficit d’oxygénation du cerveau
(hypoxie), et que chaque micro-réveil brutal provoque une augmentation de la
pression artérielle et du rythme cardiaque. À long terme, les apnées sont
associées à un risque accru de problèmes cardiovasculaires, tels
que : hypertension, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde (crise
cardiaque), troubles du rythme cardiaque (arythmie cardiaque) et insuffisance
cardiaque. Enfin, en cas d’apnée importante, le risque de mourir subitement
pendant son sommeil est accru.
Dépression. Le manque de sommeil, la fatigue,
le besoin de faire des siestes et la somnolence sont associés aux apnées du
sommeil. Ils diminuent la qualité de vie des personnes atteintes, qui souffrent
souvent de dépression et d’isolement. Une étude récente a même montré un lien
entre apnée du sommeil et troubles cognitifs chez les femmes âgées5.
Accidents. Le manque de sommeil induit par
les apnées augmente le risque d’accident, en particulier d’accident du travail
et de la route. Les personnes atteintes de syndrome d’apnées obstructives du
sommeil ont de 2 à 7 fois plus de risque d’être victimes d’un
accident de la circulation2.
Complications
en cas de chirurgie. L’apnée du
sommeil, surtout si elle n’est pas encore diagnostiquée, peut être un facteur
de risque en cas d’anesthésie générale. En effet, les anesthésiques peuvent
accentuer le relâchement des muscles de la gorge et donc aggraver les apnées.
Les médicaments antidouleur administrés après les interventions chirurgicales
peuvent également augmenter le risque d’apnées graves3. Il est donc
important d’informer votre chirurgien si vous souffrez d’apnée du sommeil.
Quand consulter
Les médecins
pensent que la grande majorité des personnes souffrant d’apnée du sommeil ne
le savent pas. Le plus souvent, c’est le conjoint qui remarque la présence
d’apnées et de ronflements. Il est conseillé de consulter un médecin
si :
- vos ronflements sont sonores et perturbent le sommeil de votre conjoint ;
- vous vous réveillez souvent la nuit en ayant l’impression de mal respirer ou si vous allez aux toilettes plusieurs fois par nuit ;
- votre conjoint remarque des arrêts respiratoires pendant que vous dormez ;
- vous vous sentez fatigué dès le matin et vous vous endormez fréquemment pendant la journée. Le test de somnolence d'Epworth permet de mesurer le degré de somnolence durant la journée.
Votre
médecin pourra vous diriger vers un centre spécialisé dans l’étude du sommeil.
Dans ce cas, un examen appelé polysomnographie sera réalisé. Cet examen
permet d’étudier les différentes phases du sommeil et de mesurer plusieurs
paramètres pour détecter les apnées du sommeil et évaluer leur gravité. En
pratique, il faut passer une nuit à l’hôpital ou dans un centre spécialisé. Des
électrodes sont placées à différents endroits sur le corps afin d’observer des
paramètres comme l’activité du cerveau ou des muscles, le taux d’oxygène dans
le sang (pour s’assurer que la respiration est efficace) et les différentes phases
de sommeil. Cela permet de savoir si la personne entre en phase de sommeil
profond ou si les apnées l’en empêchent.
Les symptômes de l’apnée du
sommeil
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- Symptômes de l’apnée du sommeil
- Personnes et facteurs de risque
- Prévention de l’apnée du sommeil
- Traitements médicaux et approches complémentaires de l’apnée du sommeil
- L’opinion de notre médecin
- Sites d’intérêt et groupes de soutien
- Références
En général,
les personnes souffrant d’apnée du sommeil ne s’aperçoivent pas qu’elles
font des pauses respiratoires pendant la nuit. Cependant, les apnées provoquent
des « micro-réveils » qui altèrent la qualité du sommeil. Les symptômes
les plus fréquents sont donc ceux qui résultent d’un sommeil fragmenté et de
mauvaise qualité.
- Une fatigue importante pendant la journée et dès le réveil ;
- Une somnolence et des endormissements fréquents et incontrôlés (devant la télévision, au travail, au volant…) ;
- Des ronflements importants ;
- Des maux de tête au réveil ;
- Une irritabilité, un sentiment dépressif ;
- Des troubles de la mémoire ;
- Une baisse des résultats scolaires chez les enfants concernés ;
- Une sensation d’étouffer ou de suffoquer la nuit.
sommeil
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- Références
Personnes à risque
Plusieurs facteurs augmentent le risque d’apnée du sommeil :- L’obésité. C’est le principal facteur de risque d’apnées obstructives du sommeil, notamment parce que l’excès de graisse au cou entraîne un rétrécissement des voies respiratoires. L’obésité augmente d’environ 7 fois le risque d’apnée du sommeil ;
- L’âge. La fréquence du syndrome d’apnée du sommeil est double ou triple après l’âge de 65 ans ;
- Le sexe. Les hommes sont de 2 à 3 fois plus atteints que les femmes ;
- L’origine ethnique. Les Afro-Américains et les Asiatiques ont un risque plus élevé d’apnée du sommeil2 ;
- Certaines anomalies des voies respiratoires ou des mâchoires. Chez certaines personnes, les voies respiratoires sont trop étroites ou les amygdales (ganglions au fond de la gorge) sont trop grosses et gênent le passage de l’air. C’est souvent le cas chez les enfants souffrant de syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Une anomalie des mâchoires peut aussi rendre le passage de l’air plus difficile. Ces anomalies peuvent s’accompagner de ronflements ;
- Des facteurs génétiques. Dans certaines familles, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est très fréquent, en raison d’une susceptibilité génétique. Le risque de souffrir d’apnée du sommeil est multiplié par 2 à 4 chez les parents proches d’une personne atteinte de syndrome d’apnées obstructives du sommeil ;
- La circonférence du cou. Plus le cou est large (plus de 43 cm ou 17 pouces de circonférence chez l’homme, plus de 40 cm ou 16 pouces chez la femme), plus le risque d’apnée est élevé.
Facteurs de risque
- L’obstruction nasale. Les personnes ayant souvent le nez bouché, par exemple en raison d’allergies, sont plus sujettes aux apnées du sommeil ;
- La consommation d’alcool. L’alcool entraîne un relâchement des muscles de la gorge qui augmente la fréquence et la durée des apnées du sommeil ;
- Certains médicaments, comme les somnifères, les relaxants musculaires ou les anxiolytiques, aggravent les apnées pour les mêmes raisons que l’alcool ;
- Le tabagisme. Le tabagisme augmente le risque de syndrome d’apnées obstructives du sommeil, probablement parce qu’il entraîne une inflammation des voies respiratoires. Les fumeurs sont 2,5 fois plus susceptibles de souffrir d’apnées du sommeil que les non-fumeurs2 ;
- Le diabète de type 2. Le diabète de type 2 est associé à un risque élevé d’apnées du sommeil, pour des raisons encore mal comprises, mais souvent en lien avec l’obésité. Chez les diabétiques, la prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil peut atteindre 23 %4.
La prévention de l’apnée du
sommeil
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- Références
Peut-on
prévenir?
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L’obésité
étant le principal facteur de risque d’apnée du sommeil, le fait de conserver
un poids santé en adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant une
activité physique régulière est une mesure de prévention efficace.
La lutte
contre le diabète permet également de limiter le risque de survenue d’apnées
obstructives du sommeil. Enfin, si vous souffrez d’hypertension, il est
important de prendre régulièrement vos médicaments, pour réduire le risque
global de maladie cardiovasculaire.
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Mesures
pour prévenir l’aggravation
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Si vous
souffrez d’apnée du sommeil, vous pouvez améliorer la qualité de votre
sommeil et réduire vos symptômes en adoptant des mesures d’hygiène de vie
simples. Ces mesures permettent parfois de faire disparaître les apnées dans
les cas légers :
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Mesures
pour prévenir les complications
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L’apnée du
sommeil est une affection potentiellement grave qu’il faut prendre au
sérieux. En plus d’essayer de perdre quelques kilos si vous êtes en surpoids,
il est important de bien suivre les indications du médecin et de porter votre
masque respiratoire toutes les nuits. Voir la section traitements.
Pour
réduire le risque de complications cardiovasculaires, pratiquez également
une activité physique régulière et suivez bien vos traitements contre
l’hypertension ou le diabète.
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Les traitements médicaux et approches complémentaires de l’apnée du sommeil
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- Références
Traitements médicaux
À ce jour, il n’existe pas de médicaments permettant de soigner l’apnée du sommeil. Cependant, des traitements mécaniques très efficaces existent :- Traitement par ventilation à pression positive continue (PPC ou CPAP). Il s’agit du traitement de choix de l’apnée du sommeil. Un appareil insuffle de l’air en continu par le nez, grâce à un masque que l’on porte la nuit. Plusieurs modèles d’appareils et de masques sont disponibles. Pour désigner cet appareil, le terme CPAP, qui vient de l’anglais « Continuous Positive Airway Pressure », est souvent utilisé. L’air insufflé permet de maintenir les voies respiratoires ouvertes en continu, ce qui supprime les apnées. Bien que ce traitement soit extrêmement efficace, il faut prendre le temps de s’habituer à dormir avec le masque. Cela peut paraître inconfortable au début, mais il faut être patient. La diminution des symptômes se fait sentir au bout de 4 à 6 semaines, à condition de porter le masque toutes les nuits. Ce traitement permet d’améliorer la qualité de vie, la vigilance et la mémoire des personnes atteintes, ainsi que de faire baisser la pression artérielle en cas d’hypertension associée ;
Selon l’Association pulmonaire du Québec, l’appareil et le masque coûtent de 1 500 $ à 2 200 $ et ne sont pas remboursables par le Régime de l'assurance maladie du Québec. Les coûts reliés au traitement sont toutefois admissibles au crédit d'impôt pour frais médicaux. |
- Appareil buccal. Il s’agit d’une gouttière moulée par le dentiste que l’on porte la nuit, aussi appelée orthèse d’avancée mandibulaire. Elle maintient la mâchoire inférieure et la langue vers l'avant (quelques millimètres), ce qui facilite le passage de l’air. Ces appareils sont surtout réservés aux personnes présentant une apnée légère ou modérée. Ils sont moins efficaces que l’appareil de ventilation à pression positive continue, mais demandent moins d’efforts d’adaptation.
Médication
Bien qu’aucun médicament ne permette de supprimer l’apnée du sommeil, certains traitements peuvent aider à réduire les apnées en soignant la cause.Ainsi, si les apnées sont dues à une rhinite allergique, des corticoïdes par voie nasale peuvent réduire le nombre d’apnées.
De même, chez les patients ayant un reflux gastro-oesophagien qui peut aggraver les apnées, la prise d’un médicament antireflux (de type omeprazole) aide à réduire les apnées.
Enfin, si la somnolence est très importante en journée malgré le traitement par PPC, des médicaments stimulants peuvent éventuellement être prescrits. Parlez-en avec votre médecin.
Autres : la chirurgie
Dans certains cas, lorsque le traitement par ventilation CPAP ne fonctionne pas ou n’est pas bien toléré, une opération chirurgicale peut être envisagée.Il existe plusieurs types d’opérations destinées à réduire les ronflements et les apnées. Cependant, leur efficacité est relativement faible et les apnées ont tendance à réapparaître quelque temps après l’intervention. Il n’existe pas suffisamment de données probantes pour recommander ces interventions aux personnes présentant une apnée du sommeil légère à modérée.
- Uvulo-palato-pharyngoplastie (UPPP). Cette opération consiste à enlever la luette et une partie du palais mou, qui vibrent lors du ronflement, de manière à dégager les voies respiratoires et faciliter le passage de l’air. Elle est réalisée sous anesthésie générale. Elle est efficace pour réduire le ronflement, mais n’empêche pas la gorge de s’affaisser. Elle n’est efficace sur les apnées que dans 50 % des cas ;
- Amygdalectomie et adénoïdectomie. Ces interventions consistent à enlever par chirurgie les amygdales et les végétations adénoïdes, des ganglions situés dans la gorge. S’ils sont très enflés, ce qui arrive souvent chez les enfants, ils peuvent gêner le passage de l’air et entraîner des apnées. Cette opération est surtout proposée en cas de syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez l’enfant ;
- Chirurgie du nez et des sinus. Elle est utile si les apnées sont liées à une anomalie de la cloison nasale ou des sinus qui gêne la respiration ;
- Trachéotomie. Cette opération « radicale » est réservée aux personnes ayant des apnées très graves et chez qui la ventilation CPAP n’est pas efficace. Elle est donc très rarement proposée. Elle consiste à créer une ouverture dans la trachée, en dessous de la gorge. Ce « trou » permet à l’air d’entrer dans les poumons sans passer par la gorge pendant la nuit. Il peut être bouché la journée pour reprendre une respiration normale ;
- Chirurgie pour la perte de poids. Lorsque l’apnée du sommeil est due à une
obésité importante, le fait du perdre du poids permet d’agir efficacement
sur les apnées. La chirurgie bariatrique, réservée aux obésités graves,
permet de réduire la gravité des apnées7.
Pour en savoir plus, consulter notre fiche Obésité.
Approches complémentaires
D’après nos recherches dans la littérature scientifique, il n’existe pas d’approche complémentaire validée pour traiter l’apnée du sommeil.
Apnée du sommeil - L’opinion
de notre médecin
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Dans le
cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir
l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Dominic Larose, urgentologue,
vous donne son avis sur l’apnée du sommeil :
Les
patients qui souffrent d’apnée du sommeil ont l’impression de dormir, mais ce
sommeil n’est pas réparateur, étant donné les micro-réveils. J’explique
parfois à mes patients qu’ils ont dormi 8 heures, mais c’est comme s’ils
en avaient dormi 6 ou 4. Pour cette raison, ils se plaignent de
fatigue.
Il y a des
patients qui me disent que le fait d’avoir été traités contre l’apnée du
sommeil a changé leur vie, leur vitalité.
L’apnée du
sommeil est un problème de santé non négligeable, qui est à l’heure actuelle
sous diagnostiqué et sous-traité. Si vous avez des préoccupations à ce sujet,
n’hésitez pas à en faire part à votre médecin.
Dr Dominic
Larose, M.D.
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Révision
médicale (juin 2010) : Dr Dominic Larose MD, MCMFC(MU), ABEM
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Les sites d’intérêt et groupes de soutien de l'apnée du sommeil
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France
Carenity.comCarenity est le premier réseau social francophone proposant une communauté dédiée à l’apnée du sommeil. Elle permet aux patients et à leurs proches de partager leurs témoignages et leurs expériences avec d'autres patients et de suivre l'évolution de leur santé.
www.carenity.com
Fédération française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires (FFAAIR)
Dossier sur la maladie, calendrier des événements et témoignages.
www.apneedusommeil.net
Société française de recherche sur le sommeil
Découvrez une documentation sur le sommeil au travers de dizaines d'articles.
www.sommeil.univ-lyon1.fr
Sommeil et santé
Information sur la maladie, test de votre sommeil et foire aux questions.
www.sommeilsante.asso.fr
Canada
L’association pulmonaire du Canada et du QuébecSite traitant d'une multitude de sujets par des dossiers thématiques.
www.pq.poumon.ca
La société canadienne du sommeil
Publication, éducation et information sur le sommeil.
www.css.to
Guide Santé du gouvernement du Québec
Pour en savoir davantage sur les médicaments : comment les prendre, quelles sont les contre-indications et les interactions possibles, etc.
www.guidesante.gouv.qc.ca
États-Unis
American Academy of Otolaryngologywww.entlink.org
American Academy of Sleep Medicine
www.aasmnet.org
American Sleep Apnea Association
www.sleepapnea.org
National Sleep Foundation
www.sleepfoundation.org
Groupes de soutien
Consultez la liste des Groupes de soutien Apnée du sommeil.
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=apnee-du-sommeil-pm-sites-d-interet
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