mercredi 26 novembre 2014

يا نخلة وادي الباي


من شعر المقاومة الشعبي - تونس (قفصة)
البايات (مفرد باي) حكام تونس في العهد العثماني.
الواد: الوادي والنهر، الاقام: الأفعى.
يا نخلة وادي البايّ
ردي خْبَر النجوم
وآنا في العَرَق نعوم
إلا نياب تحت الشفايف
والفعل مذموم نايف
ما تدخل الواد خايف
هُم أمس وإحنا اليوم
يا ما بايات في الخواطر
في الشَيب يجبر خواطر
العزم للثار ناطر
زي حرث في أمطر يوم
يا نخلة وادي البايّ
ردّي خبر النجوم
وبَلّيت ريق الاحباب
لو ذُلّ فوق الأعتاب
الشعب غلّاب
وما يزول شعب في يوم
ردّي خْبَر النجوم
يا نخلة وادي البايّ
هي تِعوم في الضَيّ
لا يعجبك ضحك الأُقام
لا يعجبك زين الكلام
يا داخل الواد عوّام
مهما زَهَت البايات أيام
قال الخروف للذيب
مثل الشَعر في الصغر يشيب
ومهما تعدّى باي على حبيب
وجمع الثمر من قبل ما يطيب
يا نخلة وادي الباي
ملّيت بالوِدّ كاسي
وحلفت انا نْقُصّ راسي
وناديت يا حُرّ ناسي
تزول الجبال الرواسي
ويا نخلة وادي الباي
من شعر المقاومة الشعبي ــ تونس (قفصة)
البايات (مفرد باي) حكام تونس في العهد العثماني.
الواد: الوادي والنهر، الاقام: الافعى.
98 تأملات في «اشواق»
لرياض السنباطي
سمر محمد سلمان


يا نخلة وادي الباي--- ردّي خبر النجوم
هي تعوم في الضّي--- و نا في العرق نعوم

لا يعجبكشي ضحك الأفّام--- الأنياب تحت الشّفايف
و لا يعجبكشي زين الكلام--- و الفعل مذموم نايف
يا داخل الواد عوّام--- ما تدخل الواد خايف
مهما زهت للبايات أيّام--- هم آمس و أحنا اليوم

مليت بالود كاسي--- و بليت ريق الأحباب
و حلفت أنا نقص راسي--- لو ذلّ فوق الأعتاب
و ناديت يا حر ناسي --- الشعب غلاب
تزول الجبال الرواسي --- وما يزول شعبي ف يوم

mardi 18 novembre 2014

Les dossiers noirs de la police française

Denis Langlois, écrivain, avocat

Bio-bibliographie


Denis Langlois est né le 30 janvier 1940 à Étréchy (Essonne).
Il a fait ses études au Lycée d’Étampes, puis en Faculté de Lettres et de Droit de Paris.
Refusant d’effectuer son service militaire, lorsque celui-ci était obligatoire en France, il a été emprisonné en 1965-1966 à Fresnes où il a écrit son premier livre Le Cachot.
Il a été le conseiller juridique de la Ligue des Droits de l’Homme de 1967 à 1971.
Avocat au Barreau de Paris de 1968 à 1993, il s’est spécialisé dans les affaires pénales et celles concernant les droits de l’homme. Il a notamment été le défenseur de la famille Seznec.
Auteur en 1971 du livre Les Dossiers noirs de la police française dénonçant les violences policières, il a été poursuivi à plusieurs reprises par le ministre de L’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin. Il a fait partie avec Michel Foucault et Gilles Deleuze de la Commission d’enquête sur l’affaire Alain Jaubert, journaliste blessé lors d’une manifestation.
Sur le plan international, il a suivi comme observateur judiciaire des procès politiques en Grèce, en Espagne, en Algérie, en Tunisie, au Koweit, au Mali.
Pacifiste convaincu, Denis Langlois a été en 1990-1991 le porte-parole de L’Appel des 75 contre la Guerre du Golfe et a effectué des séjours prolongés en Yougoslavie, en Irak, au Liban et à Djibouti, pour témoigner des conséquences dramatiques des guerres sur le plan politique, économique et psychologique.
Il vit depuis une douzaine d’années en Auvergne.
Il est marié à la poétesse Chantal Dupuy-Dunier.
En tant qu’écrivain, il est l’auteur d’une vingtaine de livres :
Ces ouvrages sont présentés dans la rubrique « Ses livres ».
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Pour rester modeste. "L’Œuvre", dessin de Cardon.
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Par ailleurs, Denis Langlois écrit régulièrement des aphorismes. Ces textes courts sont publiés dans Fluide glacial et dans diverses revues de poésie.
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Dans la montagne du Chouf, au Liban, en 1998.


Les dossiers noirs de la police française

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Ce livre paru en 1971 expose de nombreuses affaires où la police et la gendarmerie se sont livrées à des abus de pouvoir, des violences ou ont provoqué des erreurs judiciaires.
Parmi ces affaires on relèvera les affaires Jean-Pierre Thévenin (commissariat de Chambéry), Joseph Kaczmarczyk (Châlons-sur-Marne), Roger Grangé (Bordeaux), Charles Moncomble (Lille), Jean Deshayes (Nantes), Marguerite Marty (Perpignan), Alphonse Delattre (Condé-sur-l’Escaut), René Martin-Ponge (Nimes), Aubin Mathurin (Montpellier), Sylvette Cabrisseau (Paris), André Drai (Paris), Renée Gudefin (Louhans), Akli Ferhat (Paris), André Préteux (Vanves), Driss Brahimi (Lens), Paul Revertegat (Montfort-sur-Argens), Bernard Césard et Christiane Beldame (Le Coudray), Alain Jaubert (Paris) et l’affaire dite des "Tortures au Quai des Orfèvres".
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Article de Bernard Clavel (Union Pacifiste, avril 1971).
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Article de Casamayor, revue Esprit, avril 1971.
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- L’Affaire Jean-Pierre Thévenin
(A Chambéry, en décembre 1968, un jeune homme de 24 ans originaire de Marseille est retrouvé mort dans une cellule du commissariat. Un décès suspect qui amène les parents assistés par Me Raymond Filippi à porter plainte. Quarante pages du livre sont consacrées à cette affaire.)

"Nouvel Observateur", 5 janvier 1970.
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Télégramme annonçant à M et Mme Thévenin la mort de leur fils Jean-Pierre.
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Plan de la cellule du commissariat de Chambéry où est mort Jean-Pierre Thévenin.
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"La Cause du peuple", 31 mai 1971.
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Monsieur et Madame Thévenin au Palais de justice de Paris.
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"Le Canard enchaîné", article de Jérôme Gauthier, 29 mars 1972.
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"L’Humanité", article de Jean-François Dominique, 20 mai 1972.
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"La seconde mort de Jean-Pierre Thévenin", libre-opinion de Pierre Vidal-Naquet parue dans"Le Monde", 28-29 janvier 1973.
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"J’ai confiance en la justice de mon pays", pièce de théâtre d’Alain Scoff inspirée de l’Affaire Thévenin, avec Rachel Salik, Jean-Pierre Bagot, Jean-Loup Bourrel, Pierre Charras, Catherine Fournet, Germinal, Sophie Clamagirand, Roland Magdane, Claude Naville, Alain Scoff et Rémy Terrade.
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- L’Affaire Charles Moncomble
(A Lille, en février 1969, un artisan couvreur de 40 ans meurt au cours d’une garde à vue dans les locaux de la gendarmerie.)
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- L’affaire Lucien Delatre
(A Tarare (Rhône), un chauffeur-livreur de 34 ans est retrouvé pendu dans une cellule du commissariat.)

Article de Jean-Marc Théolleyre dans "Le Monde" du 20 mai 1975.
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- L’Affaire Joseph Kaczmarczyk
(A Chalons-sur-Marne, en 1967, un homme fut accusé du meurtre d’une fillette de 12 ans. Lors du procès devant la Cour d’Assises de Reims où la défense était assurée par Me Jacques Isorni face à Me René Floriot, il apparut que l’enquête avait été totalement faussée par les policiers. Kaczmarczyk fut acquitté.)


Article de Casamayor dans "Le Monde", octobre 1968.
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- L’Affaire Delattre
(En 1969, un berger de Crespin, interrogé par la gendarmerie de Condé-sur-l’Escaut, avoue être l’auteur du meurtre de deux fillettes. Deux ans plus tard, son innocence est officiellement reconnue.)

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- L’Affaire Jean Deshayes
(En 1948, près de Nantes, un docker est accusé d’un crime horrible. Il fait des aveux complets à la gendarmerie. Il est condamné. Quatre ans plus tard, les véritables coupables sont arrêtés.)
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- L’Affaire Martin-Ponge
(En 1969, un charpentier de Nîmes, avoue être l’auteur du meurtre d’une institutrice. Huit mois plus tard il est reconnu innocent.)

Ordonnance de non-lieu rendue le 25 juin 1970 en faveur de M. Martin-Ponge.
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- L’Affaire Commissaire Georges Féraud
(En janvier 1970, à Romans-sur-Isère, un commissaire de police se prend pour un shérif et procède à des contrôles illégaux et violents dans la ville et notamment à l’Hôtel Touvard tenu alors par M et Mme Carle.)
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- L’Affaire dite des "Tortures au Quai des Orfèvres"
(En janvier 1970, un juge d’instruction, M. Zollinger, inculpe quatre policiers de la Brigade de la voie publique dont un commissaire pour coups et blessures volontaires. On parle de "tortures à l’électricité". Plusieurs années après, les policiers seront relaxés, les "torturés" ayant été encouragés à retirer leurs plaintes.)





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- L’Affaire Aubin Mathurin
(En avril 1968, à Montpellier, le directeur d’’une auto-école est arrêté pour un problème de circulation et victime de violences de la part de la police.)
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- L’Affaire Alain Jaubert
(En mai 1971, à Paris, au cours d’une manifestation, un journaliste du "Nouvel Observateur" est roué de coups dans un car de police. Cette affaire particulièrement importante est évoquée aussi dans le "Nouveau Guide du militant".)

Alain Jaubert
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"Le Monde", 4 juin 1971.
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"Le Monde", 6-7 juin 1971.
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Couverture du "Nouvel Observateur" du 7 juin 1971.
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Une commission d’information sur l’affaire Jaubert fut constituée. Elle rendit publiques ses conclusions le 21 juin 1971 lors d’une conférence de presse. (De gauche à droite : un militant, Denis Périer-Daville (caché), Michel Foucault, Claude Mauriac, Denis Langlois et Gilles Deleuze.)
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"Combat", articles de Philippe Aubert et Maurice Clavel, 22 juin 1971.

"Nouvel-Observateur", 5 juillet 1971.
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Alain Jaubert
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"Le Figaro", 24-25 juin 1972.
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"Le Monde", 13 avril 1973.
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- L’Affaire André Drai
(En août 1969, à Paris, un commerçant est arrêté dans des conditions violentes, il est victime d’un infarctus.)
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- L’Affaire Sylvette Cabrisseau
(En mai 1970, à Paris, avenue Kléber, une speakerine de la télévision d’origine antillaise est frappée par une dizaine de policiers. Elle portera plainte et sera licenciée quelques mois plus tard de la télévision.)

Sylvette Cabrisseau
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- L’Affaire Akli Ferhat
(En décembre 1968, à Paris, un Algérien qui réside en France depuis 25 ans est arrêté et roué de coups dans un car de police puis au commissariat.)
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- L’Affaire Renée Gudefin
(En octobre 1958, une jeune fille de Louhans (Saône-et-Loire) est tuée par des gendarmes qui, par erreur, ouvrent le feu sur une voiture où elle se trouvait en tant que passagère.)
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- L’Affaire Paul Revertegat
(En septembre 1970, un jeune homme de dix-neuf ans habitant Montfort-sur-Argens est abattu par un gendarme sur l’autoroute de l’Estérel, à la sortie de Fréjus.)
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- L’Affaire Bernard Césard et Christiane Beldame
(En novembre 1970, à Coudray, dans l’Eure-et-Loir, un automobiliste est tué par un gendarme et sa passagère grièvement blessée. Ils avaient été pris par erreur pour des cambrioleurs.)
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- L’Affaire des Époux Bellet
(Mai 68 à Paris. Le 25 mai, rue Princesse, lors d’une manifestation, les policiers utilisent des grenades lacrymogènes et offensives. Un couple de concierges est asphyxié par les gaz. En dépit des soins qui leur sont prodigués dans plusieurs hôpitaux, M. Bellet meurt en avril 1969. La préfecture de police indemnise discrètement sa veuve.)
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- L’Affaire dite des policiers de Bordeaux
(En février 1946, Roger Grangé, un petit brocanteur de la rue Roquelaure à Bordeaux, est interrogé au Commissariat de la rue Victoire-Américaine. Il en ressort sur une civière dans un état comateux. Il décédera le lendemain à l’hôpital. Un commissaire et deux inspecteurs défendus par Me René Floriot sont inculpés. Ce n’est que huit ans plus tard, en avril 1954, qu’ils furent jugés par la Cour d’Assises de Bordeaux et acquittés. Ce verdict suscita une indignation à peu près générale dans la presse, notamment sous la plume de Jean-Marc Théolleyre, Madeleine Jacob, Irène Allier, Roger Stéphane, Pierre Scize ou Morvan Lebesque. Des personnalités comme Me Maurice Garçon de l’Académie française, les écrivains François Mauriac et Gilbert Cesbron exprimèrent leurs vives protestations. (Quarante pages des "Dossiers noirs" sont consacrées à cette affaire.) En 1971, Marcel Carné réalisa un film "Les Assassins de l’Ordre" avec Jacques Brel à partir d’un roman de Jean Laborde qui reprenait les grandes lignes de cette affaire.)

Tournage des "Assassins de l’Ordre" : Catherine Rouvel, Roland Lesaffre et Marcel Carné.
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- L’Affaire Marguerite Marty
(En 1953, une jeune femme accusée d’avoir empoisonné sa cousine est interrogée de façon particulièrement violente par des policiers de Perpignan au commissariat de la rue Mailly.)
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- L’Affaire René Saulnier
(En janvier 1954, un homme arrêté à Paris est interrogé par la police. Selon les inspecteurs, durant sa garde à vue "il est pris d’un malaise, glisse de sa chaise et va heurter du front la plinthe d’un mur". Transporté à l’Hôpital de la Pitié, il y décède.)
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- L’Affaire André Préteux
(En juillet 1961, un industriel d’Arcueil, près de Paris, considéré en état d’ébriété, est arrêté dans un restaurant et conduit au commissariat de Vanves. Frappé à coups de poing et de pied, il est relâché en piteux état, avec notamment deux côtes fracturées. Après 5 ans de procédure, cinq policiers sont jugés par le tribunal correctionnel. Trois d’entre eux sont condamnés à huit mois de prison avec sursis.)
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- Les procès des "Dossiers noirs"
En annexe de l’édition de poche (Points Actuel) parue en 1973, on trouvera le dossier (30 pages) des procès qui furent intentés pour diffamation envers la police à Denis Langlois, l’auteur des "Dossiers noirs de la police française", et à son éditeur, Paul Flamand, directeur des éditions du Seuil.
Les cinq affaires qui ont donné lieu à des procès qui durèrent deux ans sont les affaires Martin-Ponge, Lacombe, Saulnier, Fromage et Thévenin. Les poursuites concernaient 4 pages sur 227 et 5 affaires sur les 36 signalées dans le livre.
Le Tribunal Correctionnel de Paris relaxa à trois reprises Langlois et Flamand et les condamna deux fois. La Cour d’Appel prononça trois condamnations et deux relaxes qui concernaient les deux affaires les plus importantes : l’Affaire Thévenin et l’Affaire Lacombe relatant des tortures au Quai des Orfèvres.
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Le défenseur de Denis Langlois était le Bâtonnier Raymond Filippi, celui de Paul Flamand et des éditions du Seuil : Me Georges Kiejman.

Un témoin, Me Raymond Filippi, Denis Langlois et Me Georges Kiejman.
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De nombreuses personnalités témoignèrent en faveur de Paul Flamand et Denis Langlois : Hubert Beuve-Méry, fondateur et ancien directeur du "Monde", le philosophe Michel Foucault, l’écrivain Pierre-Henri Simon de l’Académie française, l’éditeur Claude Gallimard, l’historien Pierre Vidal-Naquet, Jean-Marie Domenach, directeur de la revue "Esprit", le professeur Laurent Schwartz, le Bâtonnier Paul Arrighi, Denis Perier-Daville, président du Syndicat des journalistes, Jean Planchais, rédacteur en chef du "Monde", les journalistes Jean Grandmougin et Francis Schull, le docteur Charles Dayant, ancien médecin de la Prison de la Santé, les avocats Charles Libman et Jean-Jacques de Félice, L’ingénieur Gilbert Antonin, les professeurs Hélène Védrine, Denise Chevroton, Michel Fontaine, Maurice Hily et Marcel Jans.

Paul Flamand, Claude Gallimard et Pierre-Henri Simon, lors du procès.
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Témoignage écrit de Hubert Beuve-Méry, fondateur et ancien directeur du "Monde" (Nouvel Observateur, 21 février 1972).
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Cité à trois reprises, le ministre de l’intérieur Raymond Marcellin ne se présenta jamais à l’audience.
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"Combat", article de Daniel Mayer, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, 24 février 1972.
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"Le Monde", article de Pierre Viansson-Ponté, 14 mars 1972.
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Annonce dans le Bulletin des Editions du Seuil, avril 1972.
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"Le Soir" (Bruxelles), article de Yvon Toussaint, 20 mai 1972.
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"Le Canard enchaîné", article du 24 mai 1972.
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"Politique-Hebdo", article de Roger Dosse, 6 juillet 1972.
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"Bibliographie de la France", 26 juillet 1972.
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"Le Figaro", 3 mars 1973.
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Voir Édition française face à la censure et aux poursuites (Site Éditeurs, les lois du métier).
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"Inchiesta sulla polizia francese", traduction italienne des "Dossiers noirs de la police française" parue aux éditions Mazzotta avec une préface de Marco Janni.
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Le cachot

Récit

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Couverture de la première édition
Denis Langlois y fait le récit de son emprisonnement en 1965-66 comme objecteur de conscience à Fresnes et plus spécialement de son séjour au « mitard », la prison de la prison, pendant 45 jours, le maximum de la peine. La première édition de ce livre est parue en mai 1967 aux Editions François Maspero (Cahiers libres 97).
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Quelques documents :

Photos anthropométriques de Denis Langlois (mai 1966).
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Permis de communiquer avec Me Pierre Stibbe, avocat de Denis Langlois.
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Dessin de la cellule du "mitard".
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"Témoignage chrétien" du 23 juin 1966 (Jean-Paul Le Goff).
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Poème écrit en prison. Par la suite, il sera mis en musique et chanté par Chantal Grimm.
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Jugement du Tribunal permanent des Forces Armées de Paris, le 9 décembre 1966.
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Le 3 février 1967, Me Pierre Stibbe meurt d’une crise cardiaque en plaidant devant la Cour d’assises d’Amiens. (Le Figaro du 4-5 février 1967). Denis Langlois lui dédiera "Le Cachot".
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Maître Pierre Stibbe.
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Annonce de la publication du livre dans "Le Figaro littéraire" , 8 mai 1967.
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Article de Jean-Louis Gérard dans "Le Monde Libertaire" du 10 mai 1967.
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"France-Soir", 6 juillet 1967, article de Roger Giron.
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Article de Casamayor dans la revue "Esprit", juillet 1967.
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Article de Jean-Marc Théolleyre dans "Le Monde" du 20 avril 1968.
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En février 1967, Denis Langlois, titulaire de la Licence en droit et du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat, demande son inscription au Barreau de Paris. Le 18 avril 1967, le Conseil de l’Ordre rejette sa demande, en considérant que son refus d’effectuer son service militaire est un comportement incompatible avec la profession d’avocat.
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Article de Jérôme Gauthier dans "Le Canard enchaîné" du 9 août 1967.
Denis Langlois sera finalement admis au Barreau de Paris en Mai 1968.
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Lettre de Jérôme Gauthier, 29 août 1967.
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En septembre 1982, François Maspero publie une nouvelle édition du "Cachot" (Cahiers libres 370).


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Article de Claude Charvet dans "Lutte ouvrière" du 25 septembre 1982.
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"La Voix du Nord" du 26 septembre 1982 (Article de René Rodrigo).
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Article de Michel Auvray dans "Agora" de décembre 1982.
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"Le Monde Diplomatique", décembre 1982 (Article de Maurice T. Maschino).
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Article de Louis-Albert Zbinden dans "La Tribune de Genève" du 15 décembre 1982.
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Revue "Après-demain" de janvier 1983 (Article de Jacqueline Segal).
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En 1982, le réalisateur de cinéma Michel Sibra adapte "Le Cachot". Le film, court-métrage de 36 minutes, est diffusé en janvier 1983 sur Antenne 2 et présenté dans plusieurs festivals.
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Extrait du scénario de Michel Sibra.
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Annonce du film dans "Télérama" du 26 janvier 1983 (Article de Vincent Tolédano).
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Photos extraites du film :

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Eric Marion.
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Féodor Atkine et Eric Marion.
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Jean Champion et Eric Marion. (Les autres acteurs du film sont Lydia Rozenberg, Marcelle-Jeanne Bretonnière et Eric Meteyer. Le directeur de la photographie est Bruno de Keyser. Son : Stephan Lioret. Assistante-réalisatrice : Marie-Florence Roncayolo. Décors : Jacques Rouxel et Didier Haudepin.)
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Témoignage au procès de Jean Fabre devant le Tribunal des forces armées de Paris, le 27 novembre 1979 (Extrait du livre "Procès d’un insoumis" de Jean Fabre).
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1989. Jean-Jacques de Felice et Denis Langlois, deux avocats objecteurs de conscience et défenseurs des objecteurs de conscience.
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Panagoulis, le sang de la Grèce. Ο Αλέκος Παναγούλης


Vie et procès d’un jeune militant, Alekos Panagoulis, qui tenta en 1968 d’assassiner le colonel Papadopoulos dirigeant la dictature qui s’étendait alors sur la Grèce. Il fut condamné à mort, mais non exécuté.
Denis Langlois suivit son procès en tant qu’observateur judiciaire de la Fédération internationale des droits de L’Homme.
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Depuis longtemps épuisé, ce livre est accessible gratuitement en cliquant ci-dessous :
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On trouvera aussi un certain nombre de documents et de photos concernant le procès d’Alekos Panagoulis, son emprisonnement au cours duquel il fut constamment torturé, sa libération en 1973 et sa mort restée mystérieuse en 1976.
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13 août 1968. Dépêche de l’AFP annonçant l’attentat contre le colonel Papadopoulos.

Alekos Panagoulis est arrêté par la police et interrogé.

3 novembre 1968. Obsèques de Georges Papandréou. 300.000 personnes manifestent dans les rues d’Athènes leur opposition à la junte militaire. C’est, juste au moment où commence le procès Panagoulis, la première grande manifestation populaire contre la dictature des colonels

La foule autour du cercueil de Georges Papandréou.

"Le Monde", 5 novembre 1968.

"Le Figaro", 7 novembre 1968.

Ouverture du procès Panagoulis devant la Cour martiale d’Athènes (Tribunal militaire, rue Akadémias).

Les quinze accusés. Au premier rang, Alekos Panagoulis, encadré par deux policiers, porte un uniforme de simple soldat, car il a déserté pendant son service militaire.

Liapis, le procureur du Roi.

Les juges de la Cour martiale (quatre officiers et un président civil) prêtent serment.

Les pièces à conviction : des explosifs, des outils, des faux papiers, des tracts, des revues.

Le numéro 1 du "Peuple Libre", bulletin clandestin de la "Résistance Grecque"

Lettre de désignation pour suivre le procès comme observateur judiciaire de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.

Alekos Panagoulis et son avocat Me Léandros Karamfylidis.

Les co-accusés de Panagoulis : Efstathios Yotas, Georghios Avramis, Nicolaos Lekanidis, Mihail Papoulas, Nicolaos Zambellis, Elefterios Verivakis, Ioannou Anghelou Valaselis.

Ioannis Klonizakis, Artémios Klonizakis, Andonios Prindessis, Vassilios Anastassopoulos.
(Ne figurent pas sur les clichés : Georghios Elefteriadis, Alexandros Sigallas et Dimitri Tomoyannakis, prévenu libre.)

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Le procès Panagoulis à la une de tous les journaux grecs.
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Ο Αλέξανδρος Παναγούλης
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Notes prises au cours du procès.
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"Le Monde" du 6 novembre 1968.
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"Le Figaro" du 12 novembre 1968.
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"Le Monde" du 15 novembre 1968. Le procureur vient de requérir la peine de mort contre Alekos Panagoulis et Elefterios Verivakis (qui sera condamné à la réclusion à vie). Le procès est suspendu. Les juges du Tribunal militaire, mais plutôt la junte des colonels, délibèrent.
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Note transmise par Me Karamfylidis, avocat de Panagoulis.

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"Le Figaro" 18 novembre 1968.
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"Le Monde" daté du 19 novembre 1968.
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Les Etats-Unis et l’OTAN, soutiens des colonels grecs, mis en cause.
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Télégramme en faveur de Panagoulis envoyé par une écolière italienne.
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Lettre de Mouna (Association française "Les Amis de la vie").
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"Le Figaro", 19 novembre 1968.
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Le 24 novembre 1968, en raison de cette campagne internationale, la junte militaire est contrainte de suspendre l’exécution d’Alekos Panagoulis. Il est emprisonné à Boyati, dans des conditions particulièrement difficiles.
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Bulletin d’Athènes-Presse-Libre 14 mars 1969.
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"Le Monde" 8 mai 1969.
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Message clandestin envoyé par Panagoulis.
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Le 16 mai 1969, devant les protestations internationales, le gouvernement militaire grec décide de montrer Panagoulis à la presse. Un régime particulier lui est provisoirement accordé et cinq journalistes étrangers sont convoqués. A trente mètres, derrière une vitre, ils peuvent apercevoir Panagoulis fumant une cigarette et jouant avec deux de ses gardiens au football. Ils n’ont pas l’autorisation de lui parler ni de visiter sa cellule. Un photographe militaire prend à l’insu de Panagoulis des photos qui sont largement diffusées par les colonels.
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Sur cette photo, on peut constater que les poignets de Panagoulis sont tuméfiés et déformés en raison du port constant de menottes.
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Le 5 juin 1969, bénéficiant de la complicité d’un de ses gardiens et dans des conditions mal définies, Panagoulis réussit à s’évader de sa prison de Boyati.
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Le 9 juin, à la suite d’une dénonciation, il est arrêté dans un appartement d’Athènes et présenté à la presse.
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Appel des détenus politiques de la prison d’Egine en faveur d’Alekos Panagoulis, octobre 1969.
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"Le Monde" 18 avril 1970.
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Message clandestin de Panagoulis.
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"Le Monde", 5 mai 1970.
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"Le Nouvel Observateur", 14 décembre 1970.
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Bulletin numéro 3 de "Résistance Grecque".
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Poèmes de Panagoulis écrits en prison qui lui valurent le Prix international de poésie Versilia-Viareggio.
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"Le Figaro"", 29 septembre 1971.
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"Le Figaro", 27 novembre 1971.
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"Le Monde", 29 août 1972.
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Communiqué, 13 janvier 1973.
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"Le Monde", 23 janvier 1973.
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"Le Monde", 21 août 1973.
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"Le Monde", 22 août 1973.
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Lettre de Panagoulis, le 11 novembre 1973.
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1er mai 1976. Panagoulis meurt dans un accident de voiture.
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"Libération", 3 mai 1976.
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"Libération", 4 mai 1976.
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"Libération", 6 mai 1976.
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Voir aussi
Procès d’Alekos Panagoulis et du groupe "Résistance grecque" (Novembre 1968)
et Procès Filias-Plaskovitis (Mai 1969)
dans Ligue des droits de l’homme" (1967-1971).
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Novembre 1983. Article concernant Stathis Panagoulis.

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Denis Langlois est un écrivain et avocat français né le 30 janvier 1940 à Étréchy dans l'Essonne.
Denis Langlois
Nom de naissance Denis Langlois
Activités Écrivain, Nouvelliste, Essayiste,
Naissance 30 janvier 1940 (74 ans)
Étréchy, Drapeau de la France France
Langue d'écriture Français
Mouvement Réalisme (littérature),
Genres Histoire, Essai, True crime,

Biographie

Etudes au collège-lycée d'Étampes, puis à la Faculté de droit de Paris.
Objecteur de conscience, il est emprisonné en 1965. Il devient conseiller juridique de la Ligue des Droits de l'Homme de 1967 à 1971.
Il est avocat au barreau de Paris de 1968 à 1993 (défenseur notamment de la famille Seznec).
Il occupe la fonction d'observateur judiciaire de procès politiques en Grèce, en Espagne, en Algérie, en Tunisie, au Koweït et au Mali.
Il sera le porte-parole, en 1990 et 1991, de l'« Appel des 75 » contre la guerre du Golfe.
De 1998 à 2000, Il séjournera en Yougoslavie, en Irak, au Liban et à Djibouti afin de témoigner des conséquences dramatiques des guerres sur les plans politique, économique et psychologique.
En tant qu'écrivain, il a publié vingt-cinq livres (des essais, des livres-documents et des romans).
Il vit depuis une douzaine d'années en Auvergne.
Il est marié à la poétesse Chantal Dupuy-Dunier.

Bibliographie

  • Le Cachot, récit, Maspero, 1967.
  • Panagoulis, le sang de la Grèce, Maspero, 1969.
  • Les Dossiers noirs de la police française, Le Seuil, 1971.
  • Guide du militant, Le Seuil, 1972.
  • Les Dossiers noirs de la justice française, Le Seuil, 1974.
  • Les Dossiers noirs du suicide, Le Seuil, 1976.
  • Un assassin très ordinaire, roman, Le Seuil, 1976.
  • Nouveau guide du militant, Le Seuil, 1978.
  • Et vous êtes de gauche, Galilée, 1979.
  • Guide du citoyen face à la police, Le Seuil, 1980, La Découverte, 1989.
  • Les Diables rouges, roman, Syros, 1986.
  • L'Affaire Seznec, Plon, 1988 et 1992 (Prix des droits de l'homme 1989).
  • Les Partageux ne meurent jamais, Les Belles Lettres, 1992.
  • Le Mystère Saint-Aubin, Flammarion, 1993.
  • Récit édifiant des activités d'un nommé Jésus, roman, Balland,1997.
  • L'Injustice racontée aux enfants, dessins de F. Boudignon, L'Atelier, 1997 (Prix des Enfants du Livre 2003).
  • L'Aboyeuse de Djibouti, roman, Éditions Acoria-Afrique, 2001.
  • La Mort du Grand Meaulnes, roman, Le Miroir, 2001.
  • La Politique expliquée aux enfants (et aux autres), dessins de Plantu, L'Atelier, 2002.
  • Un Amour de Meaulnes, roman, Éditions Cairn, 2002.
  • L’utopie est morte ! Vive l’utopie !, Éditions Michalon, 2005.
  • Slogans pour les prochaines révolutions (nouveaux slogans d'aujourd'hui et de demain dans l'esprit de mai 68), Éditions du Seuil, 2008.
  • Le Déplacé (récit concernant la guerre du Liban), Éditions de l'Aube, 2012.
  • La Maison de Marie Belland, roman, Éditions de la Différence, mai 2013.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Langlois_%28%C3%A9crivain%29

 

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