vendredi 5 août 2016

Bientôt le salafisme hors la loi en France puis dans le monde



Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite pour 2017, a proposé au Premier ministre Manuel Valls de travailler ensemble à la lutte contre le terrorisme, dans un courrier qu’elle lui a adressé.
« Face aux périls qui menacent notre Nation, il me semble absolument primordial que toutes les forces politiques du pays puissent travailler de concert pour imaginer et mettre en place des solutions concrètes, efficaces », écrit NKM dans cette lettre dont une copie a été transmise jeudi à l’AFP.
Un « terreau de misère identitaire, civique, culturelle et économique »
« Notre pays est engagé dans une guerre de longue haleine contre le terrorisme », le combat extérieur s’accompagnant « d’un autre combat tout aussi important, sur notre propre sol, qui se poursuivra longtemps après la fin de l’emprise territoriale de Daesh », affirme-t-elle.
Pour l’ancienne ministre, ce combat est celui « de la reconquête des consciences au sein desquelles l’islamisme radical prospère, sur un terreau de misère identitaire, civique, culturelle et économique ».
Elle expose ses propositions, émises « depuis de longs mois, pour renforcer nos moyens contre les progrès de cette idéologie nihiliste », notamment celle consistant à « déclarer le salafisme hors la loi (…) Je déposerai une proposition de loi en ce sens dès la rentrée parlementaire », indique-t-elle.
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« Une telle loi permettrait de fermer les mosquées qui abritent les prédicateurs prêchant la haine, de poursuivre, condamner ou d’expulser ceux-ci et d’interdire toute nouvelle implantation de cette "religion" qu’il faut éradiquer, dans la mesure où elle porte en elle le refus absolu des valeurs les plus fondamentales de notre République ».
Financement du culte musulman
Nathalie Kosciusko-Morizet rappelle également avoir proposé, « dès le début de cette année, l’interdiction définitive des financements étrangers », et « la mise en place de financements alternatifs » telle qu’une « redevance sur les produits halal, dont le revenu serait affecté à la fondation pour les œuvres de l’islam ».
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« Il s’agit d’assurer l’indépendance de l’islam de France et de le protéger définitivement de toute influence étrangère », assure-t-elle.
« Repenser complètement la formation des imams »
Autres propositions : « repenser complètement la formation des imams et des aumôniers », « intégrer l’islam au concordat en vigueur en Alsace-Moselle, pour former un centre national de formation à Strasbourg ».

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