samedi 26 mars 2016

Aung San Suu Kyi révèle son islamophobie viscérale :"Personne ne m'a dit que je devais être interviewée par un musulman"






Une Prix Nobel de la Paix qui ne dit mot et consent au massacre en silence des musulmans de Birmanie, opposant sa souveraine indifférence à l’effroyable extermination des Rohingyas - ces damnés de la terre apatrides qui comptent parmi les minorités les plus persécutées au monde selon l’Onu – cela semble être une incroyable anomalie, à moins que ce ne soit révélateur d’une belle imposture dans le vaste jeu de dupes de la géopolitique, sous les traits de l’adulée Aung San Suu Kyi, qui ne craint pas de briser le mythe et par là même de dévaloriser sa très haute distinction !
Fermant obstinément les yeux sur les exactions d’une cruauté inouïe qui font rage dans son pays, sur leur long cortège de victimes musulmanes, ainsi que sur les moines bouddhistes nationalistes et fanatisés à l’extrême qui ont du sang sur les mains, la nobelisée, dont la médaille a perdu de son lustre, ne rompt son silence que pour s’enferrer dans sa posture dangereuse et peu glorieuse, ou pour dévoiler le sentiment anti-musulmans qui l’anime au tréfonds d’elle-même. Ou comment faire tomber le masque au détour d’une interview de la BBC…
Le journaliste Mishal Husain peut se targuer d’avoir confondu au grand jour l’usurpatrice préférée de la communauté internationale, après l’avoir titillée au point qu’elle finisse par lâcher méchamment en guise de conclusion : « Personne ne m'a dit que je devais être interviewée par un musulman». 
Préalablement, Aung San Suu Kyi, poussée dans ses retranchements, avait refusé de condamner les crimes contre l’Humanité qui sont une tache indélébile sur l’étendard rouge sang de la Birmanie, avait osé comparer le nettoyage ethnique subi par les Rohingyas avec la situation des bouddhistes amenés à quitter le pays « pour des raisons diverses », tout en rejetant la faute sur la junte militaire au pouvoir.  
Quel monde merveilleux que celui où une Prix Nobel de la Paix, encensée par le concert de l’hypocrisie internationale, se fait complice d’un génocide des temps modernes 


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