vendredi 8 août 2014

Les Frères musulmans





"On conseilla à Sayyid Qutb de faire une demande de grâce. Il répondit :"L'index accusateur par lequel je témoigne de l’unicité d'Allah dans ma salât m'interdit d’écrire une seule lettre qui profiterait au gouvernement impie ! Pourquoi demanderai-je la grâce ? Si je suis condamné a juste titre, je l'accepte, si je le suis a tort, je suis au-dessus d'une demande de grâce."












3.7 Les Frères musulmans

Publication en ligne : mardi 12 juillet 2005, par Maître Simozrag

Les Frères musulmans constituent un mouvement politique à très forte assise populaire qui préconise l’islam comme solution aux problèmes du monde musulman. Le fondateur de ce mouvement est cheikh Hassan al-Banna né en 1906 en Egypte dans une famille pieuse. Il était instituteur lorsqu’il commença ses prêches dans les cafés et les places publiques en 1927. Le premier noyau du mouvement vit le jour en avril 1928. Le mouvement était une réponse naturelle aux défis de l’occidentalisation auxquels était confronté le monde musulman depuis sa colonisation et la chute de l’Etat ottoman.
L’idéologie des Frères musulmans s’est construite progressivement à partir des discours et des sermons de son fondateur.
Dès sa naissance, le mouvement a proclamé son caractère universel en se défendant d’être un parti politique. Par ailleurs, la doctrine du mouvement n’a pas tardé à se propager à travers le monde. Hassan al-Banna précise qu’il s’agit d’une da’wa salafie, une voie sunnite, une réalité soufie, une structure politique, une équipe sportive, une ligue scientifique et culturelle, une société économique, une idée sociale.

3.7.1 Moyens et objectifs du mouvement

Définis par le fondateur lui-même : 1) Obédience divine du mouvement : car le pivot sur lequel reposent tous nos objectifs est le désir de nous rapprocher de notre Seigneur.
2) Son caractère universel du fait qu’il est destiné à toute l’humanité. Car les gens sont des frères au regard du mouvement. Ils sont d’une même origine, d’un même père et d’une même famille qui ne se distinguent que par la piété et par le bien commun et la vertu que l’un d’eux présente à la collectivité.
3) Son caractère islamique Le mouvement a pour but de réformer l’individu, la famille et la société suivant une démarche progressive, évoluant par étape à savoir :
a - Le membre doit se réformer jusqu’à ce qu’il devienne fort physiquement, ferme moralement, cultivé intellectuellement, capable d’acquérir, sain de conviction, véridique dans sa pratique cultuelle.
b - Il doit ensuite réformer son foyer de sorte que les règles de l’Islam soient respectées dans tous les aspects de la vie domestique.
c - Réformer la société au moyen de l’appel au bien et de la lutte contre le vice et les mauvaises actions.
d - Libérer le pays de toute influence étrangère non islamique, que ce soit d’ordre politique, économique ou spirituel.
e - Réformer le pouvoir jusqu’à ce qu’il devienne véritablement islamique
f - Restaurer l’existence mondiale de la communauté en libérant ses patries et en faisant renaître sa gloire.
g - Avoir la maîtrise du monde au moyen de la diffusion de l’appel islamique dans ses contrées jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’associationnisme et que la religion soit entièrement à Allah.

3.7.2 Caractéristiques du mouvement

1 - Se tenir à l’écart des points de divergences et des dissensions
2 - S’éloigner des partis et des structures
3 - S’éloigner de l’hégémonie des notables et des dignitaires
4 - Se consacrer à la formation en respectant l’évolution graduelle.
5 - Privilégier le côté pratique, productif à la propagande et aux déclarations.
Cheikh Hassan al-Banna affirme dans l’une de ses lettres que les piliers de “notre Bai’a” (allégeance) sont : la compréhension, la sincérité, l’action, le Jihad, le sacrifice, la constance, le renoncement, la fraternité, la confiance.
Puis, il résume ces principes dans les formules suivantes : Allah est notre but Le messager est notre guide Le Coran est notre loi Le Jihad est notre moyen Le martyre est notre espérance
Le mouvement des Frères musulmans s’est distingué par le ralliement d’un grand nombre de savants et d’intellectuels en son sein. Il fut exposé, dès sa naissance aux exactions les plus cruelles des régimes en place, notamment en Egypte et en Syrie. Le mouvement fut dissout 1 en novembre 1948 et son fondateur abattu quatre mois après par un policier au Caire.
De nombreux dirigeants du mouvement tel Sayed Qotb, AbdelKader Aouda et bien d’autres furent exécutés. Des milliers furent acculés à l’exil. Les arrestations des Frères sont pratiques courantes. Le moindre geste, la moindre déclaration d’un Frère, son simple désir de se présenter aux élections lui vaudra la prison. Il en est parmi les Frères qui ont passé plus de temps de leur vie en prison que dehors.
Le fait d’avoir pris part à la guerre contre les sionistes en 1948 leur a attiré les foudres du régime égyptien d’alors et le mouvement fut dissout, ses biens confisqués et ses dirigeants emprisonnés.
Le mouvement fut ensuite réhabilité en 1950 sous le gouvernement NAHAS et les Frères furent libérés. Cheikh Al-Hodhaibi, un magistrat de renom, fut désigné la même année à la tête du mouvement. Il fût incarcéré plusieurs fois avant d’être condamné à mort en 1954, peine commuée en prison à vie. Il a été libéré en 1971.
En juillet 1952, les officiers libres avaient organisé un coup d’Etat contre le roi Farouk avec l’approbation des Frères musulmans. Néanmoins, ces derniers refusèrent de participer au gouvernement, ce qui a provoqué un conflit avec Djamel Abdul Nasser ayant débouché sur l’incarcération des Frères en 1954, l’exil de plusieurs milliers et l’exécution de six dirigeants dont cheikh AbdelKader Aouda, toujours sous le prétexte d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Il est vrai que l’histoire des Frères musulmans est une succession d’épisodes dramatiques depuis le début jusqu’à nos jours. L’itinéraire du mouvement est jalonné de répression et de tragédies continues, traduisant une volonté délibérée de l’anéantir à plusieurs reprises, mais Allah n’a pas voulu qu’il soit ainsi. Le mouvement conserve malgré tout une grande audience populaire.

4) Sa tolérance

Le mouvement est réputé pour son esprit de tolérance et d’ouverture lui permettant de s’adapter à n’importe quelle circonstance et de s’allier avec n’importe qui. C’est ainsi qu’en Egypte, les Frères musulmans ont formé des coalitions tantôt avec le parti Wafd, tantôt avec le parti des indépendants, tantôt avec le parti travailliste. En Turquie, le parti essalama s’est allié une fois avec le parti républicain de gauche, une autre fois avec les partis de droite. De même qu’au Pakistan, en Syrie, les Frères ont noué des alliances avec les partis laïcs. Cheikh Hassan Al-Banna a légué une règle susceptible de servir de base à l’entraide et à la cohésion des musulmans. Il a dit : « On s’entraide dans les choses sur lesquelles nous sommes d’accord, et on s’excuse les uns les autres pour les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord. »
Il est regrettable que cette règle d’or ne soit pas appliquée à l’intérieur de la mouvance islamique, c’est-à-dire entre les formations islamiques elles-mêmes. Il existe des partis de tendance Frères musulmans qui préfèrent nouer des alliances avec des partis laïcs, y compris les partis au pouvoir, qu’avec des formations islamistes. C’est le cas par exemple des Frères musulmans en Algérie, au Maroc, en Egypte et ailleurs. Pourtant, les points de rencontre de ces formations sont beaucoup plus nombreux que les points de séparation. Il n’y a pas de doute que la lutte pour le pouvoir soit en partie à l’origine de cette discorde.

3.7.3 Y a-t-il un changement dans la stratégie des Frères musulmans ?

Le mouvement des Frères musulmans est loin d’être un mouvement figé. Il évolue en fonction des circonstances de lieu et de temps. Quand on se réfère aux principes de base, mentionnés tant dans la charte du mouvement que dans les lettres de son fondateur, on constate que les Frères musulmans constituent un mouvement de réforme ayant pour but de réaliser la société et l’Etat islamiques par l’appel, la sensibilisation et l’éducation de manière pacifique et progressive. Cela signifie que la méthode révolutionnaire n’est pas dans leur programme. Or, les faits prouvent que le mouvement disposait d’une aile paramilitaire baptisée organisation secrète ou “appareil secret” créé en 1945 et qu’il fut impliqué dans différentes tentatives de prise de pouvoir, notamment au Yemen, en Egypte, en Syrie, au Soudan. Il en est de même de l’idée de parti et de multipartisme.
On a vu que l’une des caractéristiques du mouvement était le refus de se constituer en parti politique. Al-Banna a décrié les partis égyptiens les qualifiant de “grand péché” de la nation et de source de désordre social.
Mais en réalité, les Frères musulmans ont créé des partis politiques dans plusieurs pays notamment en Algérie, en Turquie, en Jordanie, en Tunisie. S’ils n’ont pas de partis dans certains pays, c’est parce que ces pays ont rejeté leurs demandes, jugées contraires au principe de la laïcité. Cette évolution de la pensée des Frères musulmans est imputable à divers facteurs : Pour ce qui est du multipartisme, il s’agit d’une question d’Ijtihad. A la suite de nombreuses critiques à l’encontre de “l’islam politique” considéré comme un allié des régimes totalitaires en raison de son rejet du multipartisme, les Frères musulmans ont fait un effort de réflexion sur ce thème avant de conclure en 1994 à la légalité du multipartisme. Il n’empêche cependant que c’est leur propre opinion et que l’idée du multipartisme demeure proscrite par d’autres écoles de pensée.
Quant à la question des moyens du changement, l’évolution vers la voie révolutionnaire est due d’une part à l’expérience de la révolution iranienne qui a influencé bon nombre de leaders musulmans et d’autre part à la théorie de Sayed Qotb. Ce dernier a écrit un manifeste “Jalons sur la route” qui va bouleverser les anciennes conceptions du mouvement et créer en son sein une tendance révolutionnaire. Sayed Qotb affirme que le combat par la prédication n’est plus efficace. Il prône le Jihad par les armes contre des tyrans qui ont usurpé le pouvoir d’Allah. Il développe une large théorie du pouvoir. Le pouvoir n’appartient qu’à Allah. Ce pouvoir a été usurpé par des tyrans. Or, il convient de leur arracher cette chose qui ne leur appartient pas et la restituer à son titulaire légitime, à savoir Allah. Sayed Qoth qualifie de Jahilyya (sociétés païennes, époque de l’ignorance) les sociétés et systèmes qui n’appliquent pas le Coran et la Sunna. D’après lui, il n’est pas question de convertir les gens à l’islam, mais plutôt d’imposer la loi islamique et le pouvoir islamique à tous les pays du monde, comme seul moyen de faire régner la justice.
Il explique le verset : « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, sont des mécréants, des injustes, des pervers » s5 v44, 45, 47, de manière assez claire, en ce sens que ces versets représentent la ligne de démarcation entre la foi et l’incroyance. Celui ou ceux qui ne sont pas régis par la loi de Dieu, sont régis par la loi de la Jahilyya qui implique la soumission à la loi humaine, à la divinité humaine, à l’adoration humaine et par voie de conséquence, la sortie de l’adoration d’Allah et le refus de la divinité d’Allah. Et l’auteur d’ajouter : « Les gens en tous temps et en tous lieux, soit ils appliquent la chari’a (loi d’Allah), l’acceptent et s’y soumettent et dans ces conditions ils professent la religion d’Allah, soit ils appliquent des lois d’origine humaine et les acceptent d’une manière ou d’une autre et là, ils sont dans la Jahilyya, professant la religion de l’auteur de ces lois qu’ils appliquent hors de la religion d’Allah. Et celui qui ne cherche pas le pouvoir d’Allah, cherche le pouvoir de la Jahaliya et celui qui refuse la chari’a d’Allah, accepte la loi de la Jahaliya et vit dans la jahaliya » [1]
Il est important de noter que les Frères musulmans ne cessent de subir une répression impitoyable. En dépit des multiples concessions faites au pouvoir, malgré une politique et des positions toujours pacifiques, tolérantes et conciliantes, ils n’ont pas encore obtenu la reconnaissance officielle de l’existence de leur mouvement. A chaque campagne électorale, les Frères musulmans subissent les foudres du pouvoir, ils sont l’objet d’arrestations, de tortures et de détentions arbitraires. Ils ont commencé à descendre dans la rue pour manifester, exprimer leur mécontentement et exiger le changement. Ils ont organisé depuis la dernière semaine d’avril 2005 des manifestations pacifiques dans 12 grandes villes du pays.
Les manifestants, au nombre d’environ 50 000, portaient des banderoles où l’on peut lire « La liberté est indivisible, nous demandons une réforme politique totale, et la liberté est la voie de la réforme... », « Justice, Justice dans la Constitution, laisse notre pays voir la lumière... », « Pour que l’existence reste paisible, n’abandonne pas tes libertés, c’est une occasion pour les réformes, la nuit de la terreur va s’en aller.. ».
Mais le pouvoir, comme à l’accoutumée, n’entend pas céder d’un pouce. Il y a d’ores et déjà des milliers d’arrestations, des dizaines de morts et des milliers de blessés. Cette tragédie rappelle malheureusement les événements de l’Algérie au cours desquels les Frères musulmans de Hamas et de Nahda ont choisi le camp des blindés au détriment du FIS. Ainsi, cette répression montrera aux Frères musulmans d’Algérie que ce qu’ils ont fait à leurs frères de l’ex-FIS était pour le moins injuste. Et comme on subit la même injustice que celle qu’on commet envers les autres (cama toudinou, toudanou), ce sont malheureusement les Frères d’Egypte qui payent pour le moment.



[1] Saïd Quotb Fi Dhaleul Qur-ân


J’ai lu avec beaucoup d’empressement et d’attention votre article. Je le trouve très équitable. Néanmoins je crois que vous avez esquivé une question au sujet de la ’aquidah (doctrine) de certains initiateurs des ikhwân, principalement Sayyid Qutb auteur du tafsir Fi Zilalil QUran.
J’ai lu dans beaucoup d’écrits (se trouvant même sur le net) que ce savant serait égaré et qu’il défendrait beaucoup de thèses anti-islamique dans son tafsir sus-mentionné telles que la doctrine soufi de wahdat al wujûb unicité de l’existence (défendue par Ibn Arabi) et qu’en plus il ne serait qu’un simple écrivain mais pas un mufassir.
Pouvez-vous m’éclairer un peu sur cette question, car parallelement j’ai vu des avis d’autres savants comme Nassiruddine al Albâni, qui louent les qualités de Sayyid Qutb.


 

La pensée de Sayyid Qotb a été malheureusement l’objet d’interprétations excessives. Certains l’ont taxé d’extrémiste, takfiri, à l’origine du terrorisme que connaît le monde au nom de l’islam. D’autres, comme vous dites, le rangent parmi les théoriciens de l’extrémisme mystique (soufi) en totale opposition avec l’islam vrai. En réalité, Sayyid Qotb n’appartient ni à l’une ni à l’autre pensée. Ceux qui lui attribuent le "taçawwouf" et les thèses de "l’unicité de l’existence" invoquent comme arguments son exégèse de certains chapitres du Coran relatifs à l’unicité de Dieu, notamment le chapitre (Surate) al-Ikhlas (le monothéisme pur n° 112). Les autres, qui lui attribuent la paternité des thèses extrémistes ayant généré la violence et le terrorisme, ont mal compris ou mal interprété ses idées exprimées notamment dans : Jalons sur la route et Fi dhilal al-quraan. Le fait que Chaikh al-Qaradaoui figure parmi ces derniers est pour le moins inexplicable et regrettable. Effectivement, Sayyid Qotb, après avoir constaté le déclin de la civilisation occidentale, a préconisé une alternative qui n’est autre que l’islam en tant que civilisation, communauté, idéologie et Loi (chari’a) divine. Quand il a cherché les conditions de mise en place de l’alternative, il s’est heurté à l’absence d’une communauté digne de celle mentionnée dans le Coran. A partir de ce constat amer, il développe sa théorie binaire de "la hakimiyya" (la souveraineté, le pouvoir de Dieu) et la "Jahiliyya" (la société païenne). Il qualifie de sociétés païennes aussi bien les peuples musulmans que leurs systèmes de gouvernement. Il met tout le monde, gouvernants et gouvernés, sur un pied d’égalité dans la mesure où ils ne mettent pas en pratique les lois de l’Islam. Pour être objectif, je dois laisser de côté mon opinion et recourir à des témoignages qui me semblent neutres et impartiaux. Ces témoignages sont légion, je ne peux tout citer dans un post de forum. Je m’en limite donc à quelques-uns : Salman Al’Aouda : "Qotb est l’un des guides de "el-houda" (la droiture) et de la religion, l’un des réformateurs, l’un des maîtres de la pensée islamique, qui a mis sa pensée et sa plume au service de la défense de l’islam, de l’explication de ses enseignements, de la réfutation des accusations de ses détracteurs". Omar Tlemçani, ancien guide des frères musulmans : "Sayyid Qotb n’a traité personne de mécréant parce qu’il était l’un des plus connaisseurs du hadith du Prophète selon lequel celui qui confesse, sincèrement : "Il n’y a de Dieu qu’Allah" n’ira pas en Enfer". Zaineb Al-Ghazali, en réponse à cette question : Est-ce vrai que la pensée de Sayyid Qotb est "takfir al-mujtamaa" (l’excommunication ou la taxation de mécréance de la société") dit : C’est une illusion venant de certains disciples de Sayyid Qotb. Cette idée est née dans les prisons de la part d’une certaine jeunesse et fut attribuée à Sayyid Qotb et c’est pour cela qu’il l’a dénoncée de son vivant". Sayyid Qotb lui-même, interrogé dans sa prison par Abdurraouf Abul-Wafa : " Nous n’avons jamais traité les gens de mécréants, c’est une transmission déformée. Ils (les gens) sont devenus en fait d’ignorance de la réalité de la religion et de non-représentation de sa signification exacte, et d’éloignement de la vie islamique, comparables aux sociétés païennes". Sattid Qotb voulait changer la société en commençant par la construction de l’individu puis la famille et la société avant de passer au système de pouvoir. Ceux qui parlent de son revirement à la pensée mystique (soufie), le font, à mon avis, pour atténuer les accusations de l’autre camp, c’est-à-dire, d’être à l’origine du terrorisme. A cet égard, Amrou Khaled a écrit un livre intitulé "l’adoration du croyant" où il parle de la pensée mystique de Sayyid Qotb. En réalité, le soufisme n’a jamais été une constante du personnage. Seulement, dans son exégèse de la Surate en question, il s’est étendu dans le développement de l’omniprésence divine, ce que d’aucuns ont mal interprété. C’est ce que je sais de Sayyid Qotb (rahimahu Allah) et Dieu sait mieux.
Les Frères musulmans : Sayyid Qutb est-il un mécréant ? par Maître Simozrag
  3.7 Les Frères musulmans : Sayyid Qutb est-il un mécréant ? 26 avril 2006 11:31
 

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